Mes parents m’ont toujours dit d’être sage, et de bien travailler à l’école. Bien sûr c’est important, parce que ça permet d’avoir un bon emploi et un bon salaire. Et ça a fonctionné pour moi aussi.

Et pourtant je travaillais déjà un peu différemment de la moyenne. Je faisais des efforts pour faire « comme les autres ». Les autres avaient de bonnes notes dans toutes les matières. Pas moi. J’avais des excellentes notes dans les matières qui me plaisaient, et des notes vraiment pas bonnes dans d’autres domaines…  Je ne le savais pas à l’époque, et pourtant c’était déjà de l’optimisation du temps (des révisions) que je faisais. Ça ne m’a pas empêché de faire une grande école d’ingénieur en télécommunication.

Et de trouver un bon emploi dans une multinationale de l’électronique. Avec un départ en tant que stagiaire pour aujourd’hui être à un poste à responsabilités. Je prends plaisir à résoudre des problèmes, à faire mieux, à faire plus. On m’avait dit qu’il fallait bien travailler. J’optimisais les méthodologies, je créais de nouveaux outils pour améliorer la qualité et gagner du temps de développement, et tout allait bien. Je gravissais les échelons.

Puis un jour,

Ou plutôt un mois, et même plusieurs mois… Quelques mois pendant lesquels on pense que tout va bien, que c’est « normal », sauf que l’on ne mange plus et on ne dort pas bien. Ce n’est pas grave, ça passera dit-on. À force on perd du poids, on ne sort plus, on ne bouge plus. En fait, on bouge partout mais rien n’avance, il y a toujours de plus en plus de travail à faire en retard, et ça s’accumule, jusqu’à ce que la médecine donne un nom sur ces symptômes : le burn-out. Tout est chamboulé. Peut-être que c’est pour ça qu’un jour de mars j’ai accepté de faire quelque chose de vraiment nouveau pour moi.

Ce jour où j’ai fait une séance d’hypnose avec Bernard. C’était juste après une matinée de ski. Cet instant où l’on prend conscience que certes on est sage et on travaille bien, mais… je ne suis pas heureux ! Whaou. J’ai reçu ça comme un énorme choc et une libération.

Ce n’est pas cette vie là dont j’ai envie.

Alors à 35 ans j’ai commencé à me poser pour la première fois la question :

— « Mais de quoi j’ai vraiment besoin alors pour être heureux ? »

Cette séance d’hypnose a été tellement puissante pour moi que j’ai souhaité me former pour pouvoir partager et aider d’autres personnes à mon tour. En même temps j’avais parfaitement développé la timidité, que demander l’heure à quelqu’un dans la rue était une épreuve terriblement difficile ! J’avais bien fait des formations techniques dans le cadre de mon travail. Celle ci était bien différente. Bertrand animait pendant 4 jours un cocktail magique de bienveillance et de défis, de communication et de silence qui m’a permis d’atteindre un niveau de bonheur, de confiance en soi et de partage que je n’avais jamais vécu avant. J’ai pu animer un spectacle de rue, un soir du festival de Cannes, avec une vingtaine de passants qui s’étaient arrêtés pour regarder. À la fin, leurs applaudissements m’ont permis de découvrir quelque chose de magique : « j’ai la capacité de donner du bonheur aux gens ». Et je ne suis plus timide 🙂

C’est passionnant. Il se passe des choses extraordinaires dans le cerveau. Ce burn-out me fait sourire aujourd’hui quand je constate le chemin parcouru depuis. Saupoudré d’un peu d’accompagnement de quelques personnes. J’ai vécu des changements profonds, ainsi que mes clients. Je suis passé de la tristesse au bonheur, et certains de mes clients aussi. Avant j’étais timide, et maintenant j’anime des conférences d’une centaine de personnes dans une langue étrangère. Je travaille avec des clients qui veulent améliorer leur leadership et leur charisme. Et je continue d’avancer avec eux. Mes clients se sentent libres de changer quelque chose en eux pour « s’optimiser » et atteindre leurs objectifs.

Je partage sur ce blog quelques clés, trucs et astuces que j’ai pu découvrir et mettre en place afin d’optimiser ma vie. De l’optimiser vers là où j’ai en-vie. Et de partager avec toi pour t’aider si tu le souhaites, à atteindre quelque chose de mieux pour toi.

 — Philippe LUC